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Virgy, Patrick et Nolan se promènent

7 mai 2014

6 mai 2014 : prisoners

J’avoue sans honte, j’adore Hugh Jackman.. . C’est même  mon acteur préféré. Depuis que je l’ai vu dans « les Misérables »il a détrôné Mel Gibson (Quand j’aurai visiter le Québec, faudra que je pense à aller faire un tour en Australie).    Ce rôle tout en douceur et sa superbe de voix ont fini par achever le travail que cette grande brute de Wolverine avait déjà commencé.  Vous comprenez, moi, les grands et beaux costauds  torturés  au cœur tendre, ça me fait littéralement fondre…  Que dire de sa prestation à l’ouverture des oscars en 2009  dans  son élégant smoking… Mouah…  C’est clair, j’ai  perdu toute objectivité vis-à-vis de cet homme au corps de  dieu hyper sexy   ce grand acteur.

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Alors, il fallait que je vois  « prisoners » qu’on a annoncé comme un des meilleurs films de 2013.  Chaque fois que j’ai voulu aller le voir au cinéma, j’ai eu un empêchement.  Puis, quand il est sorti en DVD, je l’avais un peu perdu de vue (honte sur moi).   Alors hier soir que j’avais  enfin une soirée devant moi, j’ai réquisitionné télévision et lecteur Belgacom… On le regarde ce film !!!   Tant pis si Patrick n’a pas envie de le voir (il a qu’à jouer à Candy Crush au lieu de râler comme un vieux jaloux).

Je m’attendais un peu à une version américaine de « Contre-enquête »  ou à un 250 éme film sur un enlèvement de petite fille qu’on retrouve morte et violée  et où les parents décident de se faire vengeance eux-mêmes parce que vraiment, la vie elle est moche et qu’on ne peut compter que sur soi dans ce monde de brutes. En plus, je suis assez mal à l’aise avec les films où les enfants sont  malmenés surtout depuis que j’ai Nolan .

Donc, en dehors de la présence de Jackman, j’avais des appréhensions voire même des à priori en commençant à regarder  ce film…  qui me met d’emblée mal à l’aise  en s’ouvrant  sur une  prière et une scène de chasse (ou comment être un bon chrétien tout en assassinant une créature de Dieu ? ).

Finalement, cette scène d’ouverture  pose la question qui traverse le film  d’un bout à l’autre.  Il casse  la gueule de la morale bien pensante américaine  …  Qu’est-ce qu’on a le droit de faire et de ne pas faire ?   Qu’est-ce qui est bien ? Qu’est-ce qui ne l’est pas ?  Jusqu’où  peut-il aller ?     Que faut-il penser de ce père de famille qui pète littéralement un câble dans le seul et unique but de retrouver son enfant? Ne comptez pas sur le réalisateur pour vous donner l’absolution… nous, vous ne saurez jamais si c’est bien ou mal et si on la droit de lui pardonner… A vous de  vous faire votre propre opinion comme des grands …  Moi, j’avoue qu’en tant que mère,  je me mets  très facilement à sa place.  Je suis une mère louve et je me sens capable du pire, comme du meilleur pour protéger mon bébé…

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Que dire de la construction de ce film ?  des éléments qui se mettent en place petit à petit, qui ne semblent  avoir aucun lien entre eux  et  qui s’emboitent les uns dans les autres quand vous comprenez enfin…  J’aurais bien aimé que quel qu’un me filme au moment où je suis tombée de mon divan, où  j’ai compris et où je me suis dit « Aaaah non, c’est pas vrai c’est … qui a…  parce que… ».    Si vous, vous trouvez la solution avant la fin ,  c’est parce que vous aviez déjà vu le film avant en douce…  impossible de se douter de quoi que ce soit avant qu’on vous mette clairement les points sur les Y.

Attention,  parfois, c’est horrible, c’est triste,  c’est glauque, c’est même très glauque (me rappelant parfois Seven) mais c’est un film que je vous recommande, que vous fantasmiez sur Hugh Jackman et  jack Gyllenhaal ou pasPrisoners

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2 avril 2014

Samedi 29 mars : le domaine des grottes de Han

Les grottes de Han, l’un des sites touristiques les plus connus de  Belgique  et je n’y avais jamais mis les pieds…  Enfin non, j’exagère,  il y a 20 ans, j’y avais été avec un groupe d’enfants mais je ne m’en souvenais absolument pas…

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Est-ce parce que nous y avons été durant un superbe week-end de ce qui est encore la basse saison, toujours est-il que tout y est :nature exceptionnellement belle et bien mise en valeur,  organisation au top

Départ de chez nous un peu avant 9h…  et  embouteillages phénoménaux sur la E42 à  hauteur de Spy avant de rejoindre la E411…   J’ai l’impression que ces travaux durent depuis au moins 2 ans. On fait donc un détour par Namur. Ce qui n’est pas plus mal. C’est toujours plus agréable de voir une ville pleine de vie  plutôt qu’une autoroute.

Arrivé à Han, typique petit village ardennais, on trouve facilement  à  se garer sur la place principale face à l’église.   On a le temps de prendre tranquillement nos billets d’entrée (le PassHan vous donne accès  à la grotte, au parc animalier et aux musées Préhistohan et Han d’Antan).

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Nous embarquons dans le safari car.   Nolan peut s’asseoir  un siège un peu plus petit et plus bas qui lui permet d’avoir une vue bien dégagée.  Après  une traversée du village, nous grimpons sur le massif de Boine qui surplombe la grotte.    Nous nous payons un fou  rire mémorable lorsque nous entendons la chanson du domaine, tellement kitch mais qui ne manque pas de saveur.  Nous franchissons la grille de la réserve.   Certaines personnes descendent du safari car.   A partir de là, ils ont la possibilité d’effectuer un tout nouveau circuit  pédestre sur les hauteurs  de la réserve pour découvrir à leur rythme les animaux et le paysage. J’aurais bien aimé faire ce parcours mais Patrick et Nolan préfèrent profiter de leur confort et il est vrai que cela nous prendrait trop de temps…    

 

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Nous avançons dans la réserve à la rencontre des animaux qui peuplent ou ont  peuplé nos régions.  Ils évoluent en semi-liberté sur un territoire de 250 hectares …    J’en ai fait des parcs à gibier et autres zoos,  ici, c’est l’un des endroits où on les voit le mieux.  Ils ont l’air heureux, s’approchent des grillages, mangent et viennent vers le safari-car. Ainsi, nous rencontrons des sangliers,  des chats sauvages, une chouette, des chevaux de Przewalski. 

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Nous nous arrêtons devant l’enclos des loups.   Le conducteur du safari-car leur lance de la viande…  nous les voyons de  très près. Ils sont magnifiques, nobles,  adorables… qui ose parler de « grand méchant loup » ? 

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Nous faisons un autre arrêt au panorama de Belvaux.  De là,  nous avons une vue superbe sur le  petite village de Belvaux et la campagne environnante.    En période de crue, les grottes ne peuvent pas absorber  entièrement le débit de la Lesse qui prend donc un détour et passe par ici,  reprenant en fait son ancien cours.

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Nous découvrons d’autres animaux : des bouquetins, des daims , des chevreuils, des aurochs…  Le couple d’ânes du Poitou a un petit. On dirait un gros nounours plein de poils,  il est à croquer… Nouvel arrêt pour faire la connaissance de Willy et Marlene,  deux gros ours bruns qui sont allongés (pour ne pas dire étalés)  sur la pierre fraîche à l’ombre…

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Plus loin, nous nous arrêtons au Gouffre de Belvaux. Cest ici que la Lesse  entre dans la grotte et  commence son parcours souterrain. Elle fait une chute de 40 mètres,  parcourt environ 200 mètres et  commence une lente remontée pour ressortir  2 km plus loin.

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Juste avant la sortie de la réserve nous croissons un paisible bœuf d’Ecosse qui paisse au bord de la route, si près qu’on peut presque le caresser.

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Nous sortons de la réserve et regagnons le village.  Nous descendons du safari car à hauteur de la jolie pleine de jeu. Nous pensions manger   là, malheureusement le restaurant est encore fermé à cette période de l’année. Nous trouvons rapidement une petite friterie ou nous dînons.   La nourriture n’est pas géniale mais le patron est  franchement gentil. Pendant que Patrick fait la file pour commander,  il offre à Nolan une pleine poignée de cacahuètes que l’enfant ne refuse évidemment pas.

 Nous retournons dans la pleine de jeu où Nolan s’éclate comme un fou.  C’est une très belle plaine avec une vue dégagée sur le massif et sur la Lesse qui coule un peu plus loin.  Il y a des jeux pour tous les âges.  Nolan ne se débrouille pas trop mal pour grimper dans toile d’araignée.    Il y a aussi une mini-ferme , malheureusement fermée . On ne peut pas trop s’approcher des biquettes mais elles sont habituées à la présence de l’homme et viennent d’elle-même près des grillages en espérant quelque nourriture.

 

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Nous  entamons ensuite la visite du musée « PréhistoHan », c’est un petit musée qui ne contient que deux salles mais il est très intéressant.  Les objets que les plongeurs ont découverts dans la Lesse souterraine y sont exposés.  Autant de témoignages de la vie de nos ancêtres : des pointes en fer que les hommes de la préhistoire utilisaient pour chasser,   des carreaux d’arbalète,  des pièces de monnaie  frappées sous Jules César  ,   des petits bijoux précieux, … 

 

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L’une des pièces les plus remarquables  est ce diplôme miliaire romain, composé à l’origine de deux plaques en bronze,  une seule a été retrouvée.   Le texte qui y est gravé est un extrait de l’édit impérial reprenant la liste des miliaires qui obtenaient leur congé et les droits civiques y  afférents au terme d’un service de 25 ans !  

 

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Il faut aussi savoir que la grotte était un lieu de culte,  les habitants de la région jetaient dans l’eau  différentes offrandes à leurs dieux.  Nous apprenons que les grottes servaient de repaire à une célèbre troupe de brigands qui a semé la terreur dans la région au 16éme siècle.

  Un espace est réservéaux plongeurs qui ont explorés la Lesse souterraine, des gens passionnés grâce auxquels nous pouvons aujourd’hui admirer ces trésors.  Il en faut du courage pour plonger dans de l’eau noire et glacée dont la profondeur atteint  jusqu’à 8 mètres. Certains y ont laissé la vie.

C’est dans le même musée que se trouve le jeu « spéléogame ».  Nous entrons dans une petite salle de cinéma, enfilons nos lunettes 3 D équipées d’un petit écouteur. Armés d’un joystick situé à droite de notre fauteuil,  nous devons partir à la recherche de nouveaux trésors. Tout fini bien, nous déterrons un magnifique collier du 13éme siècle.   C’est Patrick qui gagne la partie.  Nolan s’est    amusé comme un fou  Quant à moi, j’avoue avoir eu  fortement mal à la tête,  je suis définitivement anti-3D.   Bon à savoir, cette salle est également équipée pour accueillir des personnes à mobilité réduite. 

Nous ressortons et nous dirigeons vers le musée « Han d’Antan » qui expose les métiers,  aujourd’hui oubliés, d’un petit village campagnard.  Le musée est petit et dense.  Il présente de très nombreux objets.

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Les garçons ont moins apprécié.  Moi par contre, j’ai trouvé cela très intéressant.  Chaque mannequin  a son prénom  (Théodule, Léontine, Fulgence,… ) et est mis en scène en fonction de son métier.  On y apprend ce que faisaient le sabotier, le tanneur,  la ravaudeuse,  la fileuse, le crieur publique, la laitière,  … Comme c’est dommage que tout ce savoir-faire disparaisse petit à petit au profit des machines. 

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Le sunlight de la lavandière sent encore cette typique odeur de propre.  

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Le photographe me fascine, j’ai  passé un bon quart d’heure  à le regarder, lui et son matériel.  Sur quelques centimètres carrés sont exposés une quantité impressionnante d’appareils photos allant de la daguerréotype à l’appareil photo digital, en passant par le polaroid. Quelques portraits sont exposés notamment celui d’une jolie petite fille aux cheveux noirs qui doit être grand-mère maintenant.  

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Le chirurgien barbier  vaut le coup d’œil.  Autour de lui se trouvent les  remèdes de grand-mère capables de soulager nombre de maux.   

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L’un des dernier tableau et la triste mise en scène d’un enterrement,   un tout petit cercueil blanc.  Le taux de mortalité infantile devait être impressionnant.

 

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Les garçons sortent un peu avant moi et vont chercher les vestes dans la voiture tandis que moi, je profite encore un peu de ce joli  musée.

Nous nous retrouvons dans  le tramway centenaire qui nous déposera devant  l’entrée des grottes.   Il est bondé,  nous prenons place à l’extérieur sur une petite plateforme. 

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Le tram roule vite,  nous avons le vent de face, les chocs dus au freinage sont violents  mais ça en vaut largement la peine,  le paysage qui défile autour de nous est magnifique.  Nous suivons la Lesse puis remontons vers le massif. On emprunte durant un moment le même trajet que le safari car, on repasse donc dans la réserve pour arriver, 4 km plus loin à l’entrée de la grotte la plus célèbre de Belgique.   On nous propose de nous répartir en trois groupes : français, néerlandais et anglais. Le guide nous prend en charge pour débuter la visite.  C’est parti pour 2km de galeries souterraines au départ du trou au Salpêtre . 

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La grotte de Han a été façonnée par la Lesse qui la traverse de part en part.  Elle accueille des visiteurs depuis 250 ans.  Nolan comprend vite la différence entre stalactite et stalagmite (même si il n’arrive pas à le prononcer correctement).  Il apprend que ceux-ci sont composés au fil des siècles  par de tout petits dépôts de calcaire.   La nature est impressionnante,  les sédiments que l’on observe sur les parois de la grotte ont été déposés par la rivière il y a des centaines de milliers d’années. On se sent tout petits devant ces  concrétions vieilles de plusieurs siècles.

 La galerie des Verviétois nous offre un éventail complet de concrétions plus belles les unes que les autres : les draperies formées par le ruissellement de l’eau,  aussi fragiles que du verre, des groupes de stalactites et stalagmites qui  nous donnent l’impression de voir une grande ville d’en haut, des colonnes (quand les stalactites et les stalagmites se rencontrent) , des coulées, des cierges…

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 C’est également impressionnant de lever la tête et de voir les blocs de pierre qui se superposent. On dirait qu’un seul petit caillou maintient le tout et qu’il suffirait de le retirer pour provoquer un éboulement  (en réalité  il faut un très gros tremblement de terre pour que cela arrive.  La dernière fois, c’était il y a 7000 ans).    

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Nous découvrons le minaret, stalagmite de 5 mètres de haut et âgé de 12 000 ans (somme toute assez jeune) .

 

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 Nous traversons une autre galerie richement décorée  et rencontrons  le trophée, la plus imposante concrétion du circuit touristique, 20 mètres de diamètre, 8 mètres de haut. Le trophée est surmonté de draperies suspendues à une voûte de 20 mètres de hauteur.   Les couleurs sont sublimes.  Le calcaire est, en principe,  blanc mais en ruisselant à travers la terre,  il se charge de sédiments qui donne ces jolies nuances de bruns/ beige.   Certaines parties sont même brillantes  à cause des cristaux de calcaire qui s’y déposent. On dirait une décoration de Noël recouverte de fausse neige.   Malheureusement, le trophée est noir à certains endroits.  Rien de naturel  là-dedans,  ceci est une séquelle des visites d’antan qui se faisaient à la torche…  La suie  qui s’est dégagée de milliers de flambeaux  a défiguré  les plus jolies concrétions. 

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La visite se poursuit  de plus en plus bas.  Dans la salle Vigneron nous pouvons observer deux niveaux de galerie. Le niveau supérieur est définitivement abandonné par la Lesse   mais le niveau inférieur  est inondé en cas de crue.   De la boue argileuse recouvre le sol.  Certaines salles ont dû être fermées car trop boueuses.  grottes de han (220)

 

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Nous devons marcher  sur un chemin bétonné surélevé. Nous croissons la Lesse à plusieurs endroits.  . Ce paisible petit cours d’eau à l’extérieur se transforme en un mystérieux et bruyant torrent durant son passage sous terre.  Elle est d’ailleurs comparée au Styx (fleuve qui coule en enfer selon la mythologie grecque).

 

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Dans la salle d’armes, nous nous asseyons quelques minutes pour assister à un petit spectacle son et lumière qui permet également d’apprécier l’acoustique exceptionnelle de l’endroit (d’ailleurs des spectacles lyriques y sont souvent donnés).  Nolan est très impressionné au point qu’il se met à pleurer. Il a peur du noir.  Patrick est obligé d’allumer la lampe de son GSM et de la pointer vers le sol pour le rassurer.   A partir de ce moment-là, il nous demandera régulièrement si il peut sortir.

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Si certaines galeries sont très  basses (Patrick qui est grand s’est cogné la tête plusieurs fois),  certaines salles sont immenses.  Je pense notamment à la salle du dôme, la plus grande salle de Belgique qui mesure 62  mètres de haut, 145 mètres de large pour un volume de 124 000 mètres cube.   Des salles comme celles-ci ne sont pas uniquement dues au travail de la rivière, elles résultent également de plusieurs effondrements.   Le sol est jonché d’éboulis sur lesquels se sont formés d’énormes stalagmites.

Fermée depuis la fin des années 80, Une salle a été ré-ouverte au publique en 2012 grâce à un éclairage led plus écologique : la salle des draperies qui contient des concrétions somptueuses se reflétant de le miroir qu’est la rivière. 

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Nous arrivons finalement à la résurgence, le Trou de Han. Jusqu’à récemment, la visite se terminait en barque.. Aujourd’hui de grandes passerelles ont été aménagées à 1 mètre au-dessus de l’eau.  Tout aussi impressionnant.  C’est ici qu’ont été jetés les objets précieux exposés au musée Préhistohan.

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Le traditionnel coup  de canon est tiré.  A l’origine, il servait à chasser les démons. Aujourd’hui,  il s’agit surtout de folklore et de démontrer une fois encore l’acoustique de ces grandes salles souterraines.

A notre sortie de la grotte, il est déjà   presque 18h.   Nous repassons par la plaine de jeux où Nolan peut s’amuser une dernière fois.   La boucherie locale est encore ouverte et j’ai énormément de mal à résister à l’achat de salaisons ardennaises dont l’odeur et le goût m’ont toujours attirés : un bon saucisson  ou un bonne tranche de jambon à l’os…    C’est finalement le prix, qui m’empêchera  de craquer.

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Pour terminer la journée, nous allons manger dans  une petite brasserie du village.  Pendant que Patrick et Nolan, crevés, attendent d’être servis, j’en encore assez d’énergie pour m’aventurer quelques minutes dans le village et pour photographier l’église, magnifique dans ce  soleil couchant…

 

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Un peu après 19h nous reprenons la route, avec un détour par Namur puisque la radio nous annonçait à nouveau de gros embouteillages au même endroit que ce matin.

Ainsi s’achève une magnifique journée en famille dans un cadre naturel beau à couper le souffle et sous un soleil radieux…    Le guide Michelin a donné 3 étoiles aux grottes.  Trois étoiles très largement méritées.

 

 

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10 mars 2014

Dimanche 9 mars 2014 : carnaval de Nivelles

 

Le carnaval de Nivelles est l’un des évènements folkloriques les plus attendus  du Brabant Wallon.  Un des plus célèbres également.

Après avoir hésité entre le train et la voiture, nous optons finalement pour la voiture, en passant par les petites routes de campagne, tellement agréables avec ce beau soleil.   Evidemment, les places stratégiques sont déjà prises, on a dû se garer  très loin du centre ville et marcher pour arriver à notre poste d’observation.

Les rues sont pleines de monde.   Les enfants sont déguisés. Du haut de l’une des rues donnant sur la grand place, nous constatons que celle-ci est noire de monde.  Une ambiance magique envahit le public. Nous humons les bonnes odeurs de frites, de hamburgers typiques de ce genre de fête, difficile de résister quand on a pas encore dîné…

Pas mal de monde est déjà installé le long du parcours mais nous arrivons à nous faire une petite place et à nous assoir sur le trottoir en attendant le début du défilé, la parade comme dirait Nolan.

Après quelques minutes d’attente,  le cortège arrive, composé de plusieurs chars inédits et  colorés,  ouvert par deux motos de police qui ont clairement été la cible d’attaque de confettis et serpentins en bombe.  Suivent l’Argayon et l’Argayonne, leur bébé et leur cheval, les géants de Nivelles qui ne sortent qu’au carnaval.009

 

 

 Vient ensuite le char de mis et mister carnaval et de leurs dauphins.  Ceux-ci sont élus lors d’un concours de beauté en bonne et due forme .  Je ne donnerai pas mon avis sur le choix du jury…  c’est pas mon affaire…mais l’un des dauphin a l’air d’avoir au moins 70 ans.  Il envoie d’ailleurs une grosse poignée de bonbons à Nolan.  Les chars défilent à tour de rôle : des macrales (sorcières) , des danseuses bresiliennes,…  L’un des chars étaient un camion trainant une espère de platteforme où une quizaine de peronnes dansaient sur des musiques aux rythmes techno.  Nous avons trouvé cela particulièrement pénible quand celui-ci s’est arrêté juste à notre hauteur.

 

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Les personnages présents distribuent des bonbons et des petits cadeaux aux enfants.  Nolan parvient même à gratter un calendrier 2014 , plein de fleurs qu’il tient absolument à mettre dans sa chambre.  Ils s’amusent à balancer des confettis sur les parents, surtout ceux qui ont l’air de ne pas en vouloir !  Le canon à confettis prend un malin plaisir à viser les fenêtres  ouvertes dans les étages supérieurs des maisons situées le long du parcours.

Entre deux chars, les enfants présents tout autour de nous ramassent les confettis  par terre et se les balancent.  Jeu auquel je me prends part moi aussi.  Bien sûr, puisqu’une adulte joue avec eux, ils forment une coalition et m’attaquent plusieurs fois…  Ils sont tous morts de rire.  L’un des groupes les plus remarqués a composé une scène d’Astérix , ils dansent et chantent « Nos ancêtres les gaulois ».  Le cortège est clôturé par un groupe de majorettes qui passent et repassent plusieurs fois…  Ceux là auront fait des kilomètres aujourd’hui.

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Après que tous les groupes soient passés, vient un cortège  plus traditionnel :  Les Arlequins, les Paysannes, les Pierrots, les Gilles nivellois et leurs amis.   Plus de 600 Gilles et Fantaisies font vibrer tout Nivelles sous les pas de leurs sabots. Certains sont tous petits et commencent  à peine à marcher dans un costume de Gille adapté à leur âge.  Nous avons même vu un bébé parmi les paysannes.  Les tradionelles oranges volent,  les plus grands lèvent les bras bien hauts pour tenter d’en attraper un maximum. Nolan avec sa petite bouille d’ange  en reçoit énormément dans la main…

 

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Il y a encore 5 ou 6 sociétés de Gilles qui doivent défiler mais nous commençons à être un peu trop bousculés, les gens semblent devenir fous pour quelques oranges.  C’est là que nous décidons de retourner à la voiture, les yeux plein de couleur…

 

6 mars 2014

Exposition "Dino Adventures" à Anvers

 

 

Pour sa première sortie scolaire,  Nolan et sa classe ont été voir le musée des sciences naturelles (et le musée du chocolat pour compléter la journée).   Depuis, en classe, les institutrices exploitent le thème, en abusent même :  masque de carnaval en forme de dinosaure, chanson sur les dinosaures  (« Qui est le plus grand des dinosaures,  il est grand et fort, on l’a surnommé le brachiosaure »), squelette de dinosaure en macaroni,…   Nolan connait et reconnait , le T-Rex , le tricératops, l’allosaure,  le pterodactyle et tous leurs cousins.   A la masion, pareil, , il n’y en a plus que pour ces sales bêtes. Si on l’écoutait, Buzz l’éclair serait viré de sa chambre sans préavis  et remplacé par une de ces bestioles.   Quand j’ai appris qu’il avait une exposition sur les dinos à Anvers, je me suis dit que c’était parfait pour un samedi où Patrick est en congé, que ça allait lui plaire.   En plus, la SNCB propose une B-Excursion à un prix très intéressant. 

 

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Le samedi 1er mars, Nous voilà donc parti en métro, puis en train vers la ville des diamantaires.   Même si il dure 1h40 , le trajet ne semble pas trop long.  Je suis même surprise quand nous y arrivons déjà.

La première chose à voir, c’est la magnifique gare d’Anvers, datant de 1895 et élue par les anglais comme la 4éme plus belle gare du monde. Depuis les travaux en 2007 les voies ont été aménagées sur trois niveaux, ce qui a permis de creuser un tunnel, qui passe sous la ville, et fait une liaison directe vers les Pays-Bas (alors que  jusque-là, c’était une gare terminus).  Spectaculaire quand on se trouve près des escalators et qu’on regarde vers le bas.

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Quelques minutes de marche à peine, nous arrivons à l’entrée de l’exposition (qui se trouve dans la gare).  Je vois un nombre important de personnes converger au même point, j’espère qu’ils ne sont pas tous là pour l’expo mais si…  c’est bourré de monde !!!

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Un bébé triceratops est présenté à l’entrée, apparemment, il s’agit d’un jeu pour les enfants mais tout est en néerlandais, même pas un peu d’anglais…  Alors qu’au musée des sciences naturelles, on nous présente des squelettes de vrais dinos, ici, ce sont des représentations des animaux tels qui devaient être de leur vivant.     Nous sommes accueillis par un jeune T-Rex. C’est la folie pour essayer de s’en approcher et de le photographier .   Il est plus sollicité que la Joconde elle-même.   C’est à peu près pareil pour les autres bébêtes qui se trouve dans ce petit couloir près de l’entrée.   C’est intéressant de voir à quoi ces monstres pouvaient ressembler mais on apprend pas grand-chose , nous qui avons vu et revu Jurassic Parc,  rien de nouveau, rien d’innovant.   Nolan veut poser à côté de chacun d’eux.  Il est content, il reconnait tout ce qu’on lui a appris en classe. 

 

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Nous arrivons dans une grande salle au milieu de laquelle trône un diplodocus,  énorme,   Il doit bien faire 3-4 mètres de haut et 5-6 mètres de longeur.  Rien que ses pattes sont plus grandes que Nolan (qui mesure 1m15).  Quand on pense que ce gros animal n’avait qu’une toute petite tête contenant forcément un tout petit cerveau…    Autour de lui, des alcôves présentent d’autres dinosaures dans leur milieu naturel.  On en découvre de nouveaux dont on avait jamais entendu parler mais finalement, ils se ressemblent tous.  Vu que les explications  sont en néerlandais et que Nolan n’a pas envie d’attendre que je les lise et les traduise pour lui, on rate pas mal de choses : que mangeaient-ils, comment chassaient-ils ?  Il est indéniablement que certains d’entre eux sont les ancétres de nos animaux actuels, le Thrinadoxon par exemple est le papy de nos tortues terrestres.

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A la sortie de cette pièce, nous remarquons une petite aire de jeux pour les enfants (une espèce de mur d’escalade duquel les enfants peuvent sauter et atterrir sur des gros coussins en mousse).  Nous pensons donc qu’il s’agit déjà de la fin de l’expo.  Heureusement, nous passons au-delà de ce petit espace de jeux  pour nous retrouver dans une troisième salle.  Dans la moitié de celle-ci se trouve une grande cage qui semble avoir été défoncée,  des panneaux indiquent partout « danger »,  « ne pas s’approcher »…  C’est bien sûr la star de l’exposition, j’ai nommé Monsieur T-Rex.  Pour s’en approcher, comme pour le reste,  il faut faire la file.  L’animal est impressionnant, plus grand que ce que j’imaginais mais c’est intéressant d’un voir un de près, en taille réelle.    Il est évident que les hommes et les dinosaures n’étaient absolument pas faits pour vivre à la même époque.   A côté de la cage,  il y a une tête de T-Rex, la gueule grande ouverte, derrière laquelle nous pouvons passer pour se faire photographier à l’intérieure…. Nolan tient absolument à sa photo…  nous devons attendre 20 minutes dans la file… tous les enfants  voulaient se voir dévoré par un monstre préhistorique.

 

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Quelques autres dinosaures sont encore représentés dans cette salle,  dans leur milieu naturel.  Une dernière attraction pour Nolan, une bulle en plastique entre deux petits T-Rex. Un point de vue inédit réservé aux enfants.

   A la sortie de cette salle, nous arrivons bel et bien à la boutique de l’exposition (quand je dis boutique, c’est  un petit comptoir derrière lequel se cachent quelques jouets et livres….  Je voudrais en acheter un pour Nolan mais je renonce à faire une nouvelle fois la file.  Les gens sont en plus hyper énervants,  bousculant et passant devant nous…  Ils ne peuvent même pas patienter une demi-seconde pour qu’on puisse prendre des photos sans intrus.

Nous ressortons assez déçus.  Certes l’exposition est amusante mais on ne peut pas dire qu’elle soit instructive.  Elle est très (trop) courte. Nous avons tout de même voyagé deux fois 1h40  pour ne voir qu’une cinquantaine de dinosaures en plastique…   De plus, les conditions de visite sont épouvantables…  il y a beaucoup trop de monde, pas grand-chose de prévu pour les plus petits,  rien n’est expliqué en français ou en anglais et il y fait chaud à mourir. 

Bref, une exposition à voir par temps de pluie, un dimanche ou vous n’avez rien de mieux à faire et surtout, si vous n’habitez pas trop loin d’Anvers.

Comme il était encore très tôt, nous nous sommes un peu promenés dans la ville d’Anvers.   D’abord le long des boutiques de diamantaires… Telle une pie attirée par ce qui brille,  je m’extasie devant les divers bijoux.  Ces émeraudes montées sur or blanc me font de l’œil… mais je reviendrai quand j’aurai gagné au loto.

 

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J’envisage un moment d’aller voir le zoo, mais il est hors de prix.  On reviendra une autre fois, pour la journée.  Sur la place, nous rencontrons un autre grand dinosaure en plastique, annonce pour l’exposition.  Nous remarquons qu’il y a un petit quartier chinois qui s’ouvre par une grande porte de style asiatique.  J’y trouve un supermarché chinois.  Nous nous promenons un peu dedans, j’espère y trouver quelques produits intéressants , surtout des friandises, mais finalement, rien ne me fait envie.  

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Nous approchons de l’heure du gouter. Mes hommes ont faim (et moi, je ne cracherai pas sur une glace).  Après les cafés bondés autour de la place, nous trouvons un petit restaurant d’allure assez moderne mais très sympathique, très propre où nous sommes bien accueillis, en français !!!   Nolan demande un « iceburger »,  Patrick prend un vrai burger « meatlover » et moi, je ne résiste pas à l’appel du moelleux au chocolat… une vraie merveille.   

De là, nous repartons vers la gare dont je fais encore quelques photos en attendant le train.   Nous serons de retour chez nous vers 19h. 

 

15 février 2014

Concert de Roch Voisine au Cirque Royal, Bruxelles, le 9 février 2014

Les gens qui me connaissent ne fut-ce qu’un tout petit peu savent très bien quoi répondre à la question « Quel est le chanteur préféré de Virginie ? »   Plus que mon chanteur préféré, c’est mon héros depuis tellement longtemps…  un vrai  prince charmant des temps modernes.  J’aime d’autres chanteurs et acteurs mais lui, c’est spécial et c’est difficile à décrire à quelqu’un qui ne connait pas ce sentiment d’admiration envers un artiste.  Ceux qui ne savent pas peuvent trouver cela futile et  pourtant,  c’est un vrai sentiment très fort qui se renforce un peu plus à chaque concert.

Comme je le dis souvent, à chaque période importante de ma vie,  une de ses chansons m’accompagnait.  Adolescente, il y avait bien sûr toutes ces chansons romantiques qui me faisaient grimper sur un petit nuage de bonheur chaque fois que la vie était un peu trop difficile.   A 20 ans, j’ai fait  un mauvais choix d’orientation professionnelle,  la chanson « j’entends frapper »  m’a reboostée et permis d’aller de l’avant vers des études puis un métier que j’aime.   Je me suis mariée, la chanson « je te serai fidèle » est enfin sortie sur CD (alors que j’avais dû me contenter jusque-là d’un enregistrement vidéo).  Nolan est né,  il a repris le magnifique « Poème de chair »… On va fêter nos 10 ans de mariage…  « Apothéose » est  une chanson qui convient si bien…  Ma mère nous a quittés,  je me suis repassé « Les lys blancs » en boucle…   

Alors, qu’on se rassure, je suis bien consciente que j’aime Roch Voisine, le personnage public.  Je ne connais que très peu Roch Voisine l’homme (que j’imagine perfectionniste, rigoureux dans son travail mais aussi bon vivant, très sociable, simple et généreux bref un caractère qui me plairait) dans sa vie de tous les jours  et c’est bien comme ça…   Il faut qu’il reste  mon idole,  mon refuge,… Il doit rester inaccessible…  Ce ne serait plus du tout pareil si, par je ne sais quel miracle, il devenait mon ami…

Bien entendu, chaque concert est un peu comme une grand-messe et depuis 25 ans, je n’ai pas raté un seul de ses passages en Belgique.   Ce dimanche 9 février à 18h au Cirque Royal,  j’étais bien sûr de la partie grâce à ma meilleure amie qui m’avait offert une place pour mon anniversaire.

Même si j’étais dans les places de première catégorie, je me trouvais assez mal placée.  Avant  dernière rangée au milieu avec une personne assez grande devant moi. Je pense que les premières rangées des gradins sont meilleures que les dernières du parterre.   J’aime pas être au milieu. Sans être vraiment claustrophobe, j’aime avoir de l’espace autour de moi.  Je sais très bien également qu’à partir de « Jean Johnny Jean », on a le droit de s’approcher de la scène.  C’est évidemment plus facile  de foncer vers l’avant quand on est en bout  de rangée.    Il fait très chaud dans la salle et, pour couronner le tout, j’ai oublié la batterie de mon appareil photo à la maison.

Le spectacle commence avec un tout petit peu de retard…. La même entrée que pour le show  « Europe tour » en 1992.   .  Je me revois 25 ans plus tôt…  Mon cœur battait un peu moins fort qu’alors mais tout de même quelle émotion…  Il enchaîne avec une version plus rock de « l’idole ». C’est du grand Roch Voisine, il est en forme.  On voit qu’il est très sportif car, avec ses 6 musiciens il se dépense et se donne énormément sur scène.  Quelle énergie !  

Je me liquéfie carrément quand il prend la voix de Barry White pour dire « you know I love you baby ».

Après quelques reprises des albums « Américana », il nous parle de l’album « Forrever Gentelman », il nous explique qu’il s’est fait des copains à savoir Dany Brillant et Damien Sargue avec lesquels il chante « la belle vie ».    Il parle ensuite d’un autre trio de cet album «fly me to the moon » qu’il interprète  avec Corneille et Vincent Niclo…  A l’évocation du nom du beau Vincent (que je trouve moi aussi charmant et doté d’une superbe voix très puissante), les filles se mettent à crier.   Roch est étonné de voir qu’on fait ça « aussi en Belgique »  et dit qu’il commence à être jaloux… « Vincent n’est pas là mais moi oui… »   et c’est clair que ça suffit amplement…    Il reprend aussi « it’s impossible ».  Durant cette chanson, nous (le public)  sortons des cœurs bleus et rouges en papier.  Jolie initiative prise par deux personnes du public qui avaient distribué ces cœurs dans la salle.  C’est un moment magique.    Roch sourit et nous remercie.

Joli moment aussi pour « Montréal-Québec »,  chanson qu’il dédie à sa « blonde », à l’amour à distance… au 2h de route qui les séparent.

Dans les duos faits par Roch, il y a une reprise des Red Hot Chilli Pepers « Under the bridge », arrangé par Santana.    Roch le reprend juste avant l’entracte et ça déménage !!!   On peut dire qu’il sait mettre de l’ambiance !!!

Le spectacle reprend ¼ d’heure plus tard avec ce que j’appellerais les grands classiques…  ceux qui ont marqué sa carrière et que, personnellement, je connais par cœur  « Dis-lui », « Je resterai là ».  Autre moment magique quand il chante « Tant pis » accompagné par un joli chœur de voix féminines (nous, les fans dans la salle).

Roch nous invite chez lui cet été… Enfin, pas vraiment chez lui, dans sa maison (il n’y a pas assez de place)  mais au Congrès Mondial Acadien dont il est le parrain et qui se déroulera du 8 au 24 aout.

Enfin,  « Jean Johnny Jean » et une foule en délire qui se précipite au-devant de la scène….   Je n’y vais pas cette fois-ci.   J’ai la crève, donc vraiment pas la forme, et de toute façon, je suis bien trop loin pour espérer m’approcher suffisamment et lui tendre la main.   Je peux tout de même  quitter ma place, avancer de quelques rangées  et bien voir la scène pour les instants plus rock qui arrivent… Une bête de scène notre Roch…   Il dit au revoir, puis revient « Je crois que j’en ai oublié une ? »….     Oui, il a « oublié » l’incontournable Hélène (qui est loin d’être ma préférée  mais  sur laquelle, on ne peut bien sûr pas faire l’impasse,  c’est Hélène qui l’a fait connaître au public européen).    Il clôture avec « Quelque part »… chanson qui, personnellement, m’inspire beaucoup,  me donne de la motivation quand je n’en ai plus… qui m’a remonté le moral face à certains échecs (quand je dis qu’il y a toujours une chanson  de Roch pour m’accompagner…). 

Normalement, le spectacle est fini mais  les lumières ne se rallument pas et le public continue de hurler et de taper des pieds…   Roch revient une dernière fois pour chanter « Johnny be good »…  D’après ce que j’ai lu, elle n’était pas prévue et il ne la chanter que parce que le public le réclamait encore…

Je ne voulais pas rater mon train, comme je le disais, je n’étais pas en forme.  Je suis donc partie très vite après le spectacle mais la prochaine fois,  j’attendrai à la sortie pour le voir encore un peu.. .

 

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8 février 2014

Week-end du 1er ou 2 févrirer : séjour chez Mickey.

Depuis trois mois, , chaque jour, Nolan collait un petit autocollant de Mickey sur un calendrier que je lui avais fabriqué en lui disant « quand il y aura un autocollant dans chaque case, ce sera le jour où on part chez Mickey ».

Et un jour, il n’y a effectivement plus eu de place pour coller un nouveau sticker…  

Vendredi soir, je file chercher Nolan à l’école à 17h, je le fais manger, lui donne son bain.  A 18h30, il est déjà endormi.  Quant à moi, je m’active pour que nous soyons couchés à 21h au plus tard.  C’est que nous devons nous lever à 2h du matin… En tant que guest d’un hôtel, nous avons droit aux heures de magie en plus : pour nous, le parc ouvre à 8h du matin…  

Drôle de nuit, je ne dors que d’un œil… Nolan veut absolument nous rejoindre dans le lit…  Quand le réveil sonne à 2h,  nous sommes déjà réveillés tous les trois.  Le temps de s’habiller, de déjeuner, de faire le plein,  de revenir deux ou trois fois jusqu’à la maison parce qu’on a oublié la preuve de la réservation de l’hôtel,  la bouteille d’eau  et surtout  « doudou », nous prenons  définitivement la route vers Paris à 3h15…   le GPS nous a concocté un drôle d’itinéraire :  plutôt que de nous faire prendre le périf (qu’on redoutait à cette heure),  à partir de Senlis, nous prenons les départementales.  On fait d’ailleurs une longue pause  sur une aire d’arrêt pour vérifier que nous allons bien au bon endroit.   

Depuis que nous sommes partis, la pluie n’arrête pas de tomber, c’est mal parti…   elle tombe encore quand nous arrivons à l’hôtel.   La chambre n’est disponible qu’à partir de 15h.   Après que j’ai fait le tour de l’hôtel pour photographier tout ce qu’il y a à photographier,  à pied et sous la pluie, nous partons à l’assaut du parc.   Premier achat indispensable pour moi : un parapluie !!!  25 € rien que parce qu’il y a la tête de Mickey dessus !

 

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Même si il pleut, c’est un vrai bonheur de parcourir Main Street sans se faire bousculer, de trainer dans les arcades à son aise, d’avoir la vue suffisamment dégagée pour faire de bonnes photos.  Après avoir traversé le château,  on peut faire la photo traditionnelle avec Exalibur sans devoir faire la file.   Première étape qu’on avait loupé la dernière fois :  Peter Pan’s flight.   Dans la chambre de Wendy, Michel et Jean, nous prenons place dans les petits bateaux, nous survolons d’abord Londres…  Première étoile à gauche et tout droit jusqu’au matin… nous voilà au Pays Imaginaire.   De là-haut nous avons une bonne vue sur Skull Rock et le joly Rogers, nous croissons Lily la Tigresse et les garçons perdus,  puis revenons bien vite à Londres et à Paris quand nous descendons de l’attraction…

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Une autre attraction que je n’ai jamais faite est ouverte pendant les heures de magie en plus : Mad Hatter's Tea Cups, les tasses du Chapelier fou que nous faisons deux fois… pas plus car ça me rend malade…   la pluie tombe de plus belle quand nous prenons la route de Discoveryland… mais Buzz lightyear laserblast est ouvert, il faut à tout prix en profiter qu’on y aille avant que le parc ne soit ouvert au public si on veut le faire plusieurs fois…   Je crois qu’on peut franchement dire que c’est l’attraction préférée de Nolan .  Gros point noir, nous sommes séparés pour l’attraction..  Nolan et Patrick prennent une voiture puis le cast member en laisse passer deux ou trois vide avant de me laisser prendre place moi aussi.. j’ai beau lui expliquer que je suis avec ma famille… il ne veut rien savoir.. .  A la sortie, une autre employée s’excuse platement et nous propose de refaire un tour directement …  et là, j’ai l’occasion de voir mon ptit loup s’éclater…  Il devient vraiment un ranger de l’espace, il doit tuer Zurg, il y met du cœur… Pour ma part,  ça doit être la dixième fois que je fais l’attraction, je connais les cibles qui font gagner des points et je bats mon record personnel… Moi aussi je suis à fond dedans…  

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Le temps de faire un arrêt à la boutique, Patrick s’achète une nouvelle veste,   j’achète deux coupe-vent anti-pluie pour les garçons et nous repartons une troisième fois à l’attaque de Zurg.  La file est plus longue (mais reste raisonnable), le parc vient d’ouvrir officiellement…  nous repartons vers Main street car les estomacs commencent à se faire entendre…  Patrick et Nolan mangent du gâteau, moi, je les laisse et je vais faire… des photos J    Dans une des arcades, je vois que Minnie et Duffy sont de sortie, je file chercher Nolan et croise en route, un petit garçon anglophone qui ne retrouve plus sa maman…  le temps que je le confie à un cast member et que je récupère Nolan… Minnie est partie mais Duffy est encore là.   Nolan prend la pose avec lui mais regrette de n’avoir croisé  qu’un  « gros nounours ». 

Pour ne pas devoir retourner Fantasyland à pied, nous prenons le Disney Railroad, nous traversons les plaines sauvages de Frontierland  et les contrées mystérieuses d’Avendtureland.  Encore une attraction que je ne connaissais pas… Largement de quoi satisfaire mon appareil photo et moi.   Nous descendons à la gare de Fantasyland où se trouve le lieu où nous pouvons passer un moment privilégié avec Mickey.   La file d’attente se trouve dans un grand théâtre sur la scène duquel sont diffusé des dessins animés…  ça occupe bien les enfants et limite franchement l’impatience… Puis nous arrivons dans les coulisses ou nous rencontrons enfin cette célèbre souris… Il a sorti tout son matériel de magicien pour le spectacle de ce soir.   On peut vraiment prendre le temps de discuter avec lui  (même si il ne parle pas, il se fait très bien comprendre).  Nous nous faisons photographier avec lui, chacun à notre tour…  Lorsque nous sortons de cette fabuleuse rencontre, la pluie a cessé, il semble même qu’un rayon de soleil  veuille montrer le bout de son nez.   

 

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En bonne fan de Disney, je voulais absolument aller au pavillon des princesses mais on nous annonce plus d’une heure d’attente,  nous approchons de midi et les hommes ont faim…  A regret, j’accepte de revenir  demain matin dès l’ouverture de l’attraction  et prend la route de Discoveryland.     Pendant que Patrick passe commande,  je trouve une place dans l’immense restaurant « Hyperion ».   On avale un hamburger vite fait.   Le dessert compris dans le menu est immonde, une salade de fruit qui ne comprend que des fruits que je n’aime pas (à part l’orange).    

 

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J’avais parlé à Patrick de l’attraction « Captain Eo » que Disney a rouvert depuis le décès de Mickael Jackson.  Il s’agit d’un film en 3D (on est donc équipé de lunettes) où le sieur Jackson joue le rôle d’un gentil capitaine de vaisseau spatial qui règle leur compte à une bande de méchants dignes des plus affreux ennemis de Bioman ! Je l’avais déjà vu en 1992 mais je voulais le refaire….  Après un temps d’attente interminable où on nous diffuse des pubs pour Kodak et des reportages sur la création du film, les portes du théâtre s’ouvrent enfin.  On s’installe, on fait les imbéciles avec les lunettes et… problème technique : le film ne se lance pas… nous sommes priés de sortir et de revenir plus tard…   une heure entière perdue !!! 

 

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Il est  13h, nous pouvons récupérer la chambre à 15h.  Tout juste le temps de faire une attraction.  Les garçons veulent faire star tour (on prend place dans une navette de  transport pour rejoindre la lune d’Endor tout en prenant le temps de détruire l’étoile de la mort)… moi je l’ai déjà fait 5 ou  6 fois et j’ai envie de voir le Nautilus. De plus, il y a une heure d’attente.  Je les laisse donc à leur truc de garçon  et je pars de mon côté.  En passant devant Space Mountain, je vois qu’il n’y a qu’un quart d’heure d’attente.   J’ai largement le temps de faire cette attraction puis d’aller voir le sous-marin du Capitaine Némo.   C’est le bonheur de faire une attraction d’adulte…  une montagne russe dans le noir, on a trois ou quatre fois la tête à l’envers.    Je ressens les fameux « ptis guillis dans le ventre » et m’amuse comme une folle.    Dans le Nautilus,  je découvre les quartiers privés de Némo et  photographie une attaque de Kraken.

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Après tout ça, il est temps pour nous de rejoindre notre chambre  pour un repos bienvenu.  Nous passons rapidement par le lobby du fameux Disneyland Hôtel.  C'est joli, certes mais moins que ce que j'imaginais... plus petit aussi...

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Nous avons mal aux jambes et aux pieds. Nolan, épuisé devient difficile.   Nous sommes au même étage que la réception, pas besoin de se taper l’ascenseur ou les escaliers avec armes et bagages.   La chambre est spacieuse et propre, joliment décorée au couleur de la forêt avec un tableau représentant une scène de Bambi au mur.  Nous disposons également de deux grands lits et d’une salle de bain avec baignoire.  Même le gel douche/shampoing  est estampillé Disney, il porte deux grandes oreilles…

 

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J’installe Nolan pour une petite sieste, la journée est loin d’être finie pour lui.  Je lui promets que si il dort au moins une heure, je viendrai le chercher pour aller à la piscine de l’hôtel tout à l’heure. Patrick qui a conduit pendant presque toute la nuit a besoin aussi de se reposer. Moi, je n’ose pas m’endormir, j’ai peur de ne pas me réveiller à temps ou d’être fatiguée pour la soirée.  Je les laisse donc à leur sommeil et je pars découvrir les alentours de l’hôtel.  C’est très reposant et ça contraste vraiment avec l’ambiance survoltée du parc.    De grands séquoias partout,  et même des faux castors qui construisent un barrage…  de la musique relaxante et le champs de oiseaux diffusés dans des hauts parleurs… un vrai moment de repos et de tranquillité…  Je pousse la ballade jusqu’aux hôtels Cheyenne,  très joli, un village du far west et Santa Fee, qui rappelle le sud-Ouest des Etats-Unis beaucoup moins sympa, de grands bâtiments rouges et oranges avec le parking en face… on dirait des HLM.   J’en profite aussi pour faire quelques achats à la boutique de l’hôtel : un album photo (je compte imprimer les plus belles photos), quelques cartes postales  et une peluche du Cheshire cat (le chat d’Alice).

 

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Comme promis, je vais réveiller Nolan et je l’embarque vite fait à la piscine qui se trouve en dehors de l’hôtel.  C’est reparti pour la cohue. Il semble que tout le monde a décidé d’aller piquer une tête avant le repas. On nous fournit les serviettes.  On doit se changer dans un grand vestiaire commun.  Il y a bien deux trois cabines mais elles sont évidemment déjà occupées.  Je trouve un petit coin pour Nolan et moi.  Il n’y a pas de piscine pour les enfants, tout juste une petite pataugeoire.   Je dois donc emmener Nolan dans la grande piscine ou il n’a pas pied.   Il est hésitant au début mais prend vite conscience qu’ avec les flotteurs et la bouée, il reste en surface…  il me lâche alors pour « nager » un peu partout… Il y a tellement de monde dans l’eau que je ne peux pas vraiment m’amuser… Je surveille surtout mon fils qui bat des jambes et fonce sur tout ce qui bouge en hurlant « Oh purée, on va avoir un accident ».

Il n’y a pas d’horloge dans la piscine, c’est donc à pouf, que je décide du moment où il faut sortir pour être à l’heure au Café Mickey où nous avons une réservation pour 19h00.   C’est encore pire pour sortir de la piscine que pour y entrer.   Entre les gens qui arrivent et ceux qui partent, c’est tout juste si on peut bouger.  Nous enlevons le maillot, enfilons vite fait jean et pull et prenons la direction de la chambre pour se changer.   Le temps passent tellement vite , Il faut se dépêcher.  Nous arrivons toutefois à temps au restaurant.  Surprise, même en ayant réservé, il faut faire la file.  Je râle, je ne veux pas rater le spectacle Disney Dream à 21h.   Un serveur nous aborde nous demandant  les détails de notre réservation…  pas un sourire, pas un regard pour Nolan qui lui parle pourtant…  Après une demi-heure d’attente, on nous installe enfin au rez-de-chaussée dans une salle pleine à craquer et qui résonne de  cris d’enfant…  Mickey et Pluto sont là, ils vont de table en table à la rencontre de leurs admirateurs.    Le repas est infecte…    J’avais pris une tomate/mozarella comme entrée…  la boule de mozza m’a carrément explosé à la figure.  Elle contenait un espèce liquide dégoulinant  que je n’ai pas pu avaler… de même les tomates semblaient cuites depuis trois jours et réchauffées au micro-ondes…  Le steak de Patrick et une vraie semelle, la pizza de Nolan un morceau de carton et ma salade de poulet tout juste mangeable (faut bien, j’avais faim).     La rencontre avec les personnages compense un peu la déception.  Se succèdent à notre table : Pluto,  Tigrou, Bourriquet, Dingo et surtout Mickey qui passe beaucoup de temps à expliquer à Nolan qu’il doit prendre soin de ses dents.    Je me fais aussi photographier avec eux… ils sont très drôles, à fond dans leur rôle même avec les adultes… Bourriquet fait des câlins,  Tigrou saute partout et Dingo fait des bêtises. Par exemple, je dois lui demander 4 fois si je peux poser avec lui alors qu’il  a le regard fixe vers quelqu’un d’autre.  Je désespère un peu , abandonne et me disant qu’il ne doit pas bien entendre sous son costume  jusqu’à ce qu’il me tape sur l’épaule et fasse signe à Patrick de sortir l’appareil photo. Les anniversaires se succèdent dans ce restaurant.   Je crois que toutes les tables autour de nous en avait un a fêter. Nous passons notre temps à chanter « bon anniversaire » et à applaudir

 

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Nous avons perdu beaucoup de temps et comme je le craignais, nous sortons trop tard…  On court vers le parc mais les entrées principales sont fermées…  Les retardataires sont priés de passer sur le côté.  Une file se créé… encore du temps perdu alors que le spectacle a déjà commencé.  Nous pouvons tout de même voir le bouquet final de très loin.   On se dit que demain , on viendra plus tôt pour mieux le voir.

 

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Alors que Patrick et Nolan retournent  à l’hôtel, je prends encore un peu de temps dans le grand Disney store à la sortie. Je n’achète rien, je fais juste une bonne centaine de photos de tous leurs articles…   

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Nous nous endormons finalement vers 23h en mettant le réveil à 6h15. Histoire de profiter à nouveau des heures de magie en plus ce dimanche…

 Dimanche, je me réveille toute seule. Le soleil et déjà levé, bien haut dans le ciel et j’entends des enfants courir dans le couloir … C’est sûr,  on a loupé le réveil ! Je me précipite sur le GSM… catastrophe, il est 9h15.  Je réveille Nolan en catastrophe car Minnie est attendue à l’hôtel pour 9h30…   Heureusement, elle est un peu en retard… on arrive à temps.  On a aussi le temps de revoir Bourriquet.   Pendant qu’on attend, Nolan sympathise avec le cast member qui gère la file d’attente (comment tu t’appelles,  où tu habites, depuis quand tu connais Mickey…).  Le Monsieur se prend au jeu, il est très sympa. 

Patrick nous rejoint et prend les photos. Nous allons déjeuner…  A cette heure-là, un jour d’arrivée et de départ, il faut faire la file pour manger… nous perdons un temps infini…   Le déjeuner en lui-même n’est pas mal :  pains au chocolat, croissants,  céréales, yaourts,…   Pas de verre ni de tasse par contre.  Si tu as soif, débrouille-toi pour partager celui de ton voisin ou ramène les tiens de la maison… Au bout d’une demi-heure, ils apparaissent enfin…

 

Le temps de faire les bagages, de ranger la chambre (on s’est étalés),  d’aller en voiture jusqu’au parking du parc.  Il est midi et demi quand nous arrivons au pavillon des princesses.  

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On nous annonce 75 minutes d’attente mais cette fois-ci, pas question de faire demi-tour !!!   La file d’attente est très agréable.  On a de quoi s’occuper.   Les murs sont décorés des châteaux des princesses Disney, avec , pour chacune, un objet et une petite phrase la représentant…   la file avance plus vite que prévu.. C’est seulement au bout d’une demi-heure que nous rencontrons Blanche-Neige  (la seule que je n’avais pas envie de voir).   Là aussi, comme avec Mickey, nous avons largement le temps de discuter avec elle.  Nolan est très impressionné  de voir cette jolie princesse en chair et en os. Il joue d’abord un peu les timides.  Il demande où est le prince,  si les « lutins » vont bien…   Blanche-Neige réclame un baiser à son nouveau prince charmant.   Je constate en regardant les écrans avec les photos sur les murs à la sortie que dans une autre pièce se trouvait Belle … on avait donc une chance sur deux de la rencontrer… Je râle un peu (c’est ma préférée) mais c’était magique tout de même, même avec celle que j’aime le moins J

 

 

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Comme nous avons déjeuné tard, nous n’avons pas encore faim…  Nolan veut aller voir les poupées de « it’s a samll world » et comme la file est très courte,  nous y allons…  C’est toujours aussi beau.  Evidemment, quand on sort de là, on a bien la chanson en tête pour quelques jours «Notre monde est tout petit…. ».   On  passe aussi dans le labyrinthe d’Alice dans lequel Nolan nous guide sans soucis…  il veut même nous faire passer par les toutes petites portes.  Il sursaute quand la reine de cœur surgit de nulle part !!! 

 

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Après le labyrinthe, nous nous dirigeons vers « le chalet de la marionnette », un restaurant.  On est pas mal servi… un demi-poulet/frites pour Patrick et moi et un hot dog pour Nolan qui le dévore.  C’est aussi là que nous retrouvons Marie-Pierre et Florian pour une petite rencontre rapide.   C’est toujours un plaisir de retrouver mes amies quand je vais vers Paris…   

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Après nous être dit au revoir, nous allons vers Skull Rock, je voulais visiter les grottes des pirates mais Nolan a peur d’être dans le noir…  c’est donc le bateau du Capitaine Crochet et la cabane de Robinson que nous visitons.  La cabane des Robinson, c’est la  maison de toute une famille échouée  construite dans un arbre (qui se veut naturel mais dont on voit très clairement qu’il est en béton…). 

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Il est bientôt l’heure de la parade, nous passons en vitesse par le passage enchanté d’Aladin… Quelques scènes du film reproduites avec des petits personnages, derrière des vitres.

Une demi-heure avant la parade donc, nous prenons place sur Central Plazza.   L’impatience gagne Nolan…  Il fait son show pour s’occuper.   On nous annonce que la parade débute dans 10 minutes/ Un cast-member passe devant nous pour nous faire monter sur le trottoir, pas un pied, pas un sac ne doit rester sur la « rue ».  Même pas le temps de se relever qu’il m’engueule déjà parce que je n’ai pas encore enlevé mon sac à dos !    

Ça vaut le coup quand même,  Ana et Elsa ouvrent la parade,  puis viennent Cendrillon, Blanche Neige et Aurore ainsi que tous nos personnages Disney préférés.   Nolan est fou de joie de les voir tous défiler… il les connait tous. Clochette est cachée dans une petite alcôve derrière le dernier char, celui de Mickey. 

 

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Nous la suivons vers la sortie pour nous diriger vers le parc Disney Studio. IL commence à faire noir.  On arrive juste à temps pour la dernière représentation de Cinémagique  ou comment sont créés les dessins animés.   La première salle est un musée de l’animation…  Dans la deuxième salle,  on nous passe quelques extraits des plus beaux films Disney (perso, je suis à fond dedans) et dans la troisième , Muchu (de Mulan) et en animateur nous expliquent (en français) comment sont  créés les personnages.    C’est amusant, accessibles aux petits et interactif. Par exemple, on nous apprend qu’au début, Much devait avoir deux têtes mais ça leur a semblé un peu difficile à gérer pour la petite Mulan.   Pocahontas devait avoir une dinde pour compagne mais finalement, ne la trouvant pas assez glamour, ils se sont tournés vers le raton laveur.

 

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Passage obligé par Toy Story playland où Nolan et son papa font un tour sur Zigzag.  Nolan ne veut pas entendre parler des parachutes… Il tient à aller sur Crush Coaster mais se défile quand il se rend compte que c’est une montagne russe. Il nous entraîne alors vers les tapis volants…  Ce petit malin abaisse la barre de sécurité avant que j’ai eu le temps de m’asseoir à côté de lui. Nous voilà donc, Patrick et moi, serré sà l’arrière de cette magnifique attraction que Nolan n’arrive même pas à faire voler…    Il est 18h50, on juste le temps d’arriver pour la dernière séance d’Armageddon.  Nous voilà pris au piège dans une station spatiale victime d’une météorite… heureusement,  nous sommes juste les acteurs d’une scène supplémentaire du film.  Nolan ne comprend pas trop que ce n’est pas réel,  il n’arrête pas de dire « je veux retourner sur terre ».  Je m’accroupis pour être à sa hauteur et le prendre dans mes bras mais un cast membre me fait signe de rester debout pour des raisons de sécurité (justifié finalement car on est bien secoués)…  En sortant de là,  Nolan jure qu’il n’y remettra plus jamais les pieds !

 

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IL est 19h15,  on a encore le  temps, croit-on avant le feu d’artifice.   Avec Nolan, je me dirige à l’aise vers le  grand parc et attend Patrick (qui est parti récupérer mes achats à la boutique et chercher ses lunettes à la voiture) devant celui-ci. Ca dure des heures (en fait, il s’est trompé de chemin et a perdu beaucoup de temps à la boutique car les employés ne trouvaient pas ce que j’avais acheté). 

 

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Et voilà que pendant que nous attendons, devant le parc, le feu d’artifice commence…   On est dimanche et le parc ferme à 20h (alors que je croyais que c’était à 21h).    Quand Patrick revient, il est évidemment trop tard, alors pour consoler Nolan, avant de rentrer, nous  allons lui acheter le sabre laser qu’il désire tant.  Dans  le Disney Store du Disney village, il y a un  grand espace où les enfants peuvent construire eux-mêmes leur sabre, comme les vrais Jedi … C’est donc avec un sabre laser double lame vert et bleu que nous reprenons la route vers la Belgique.

 

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Finalement, week-end un peu chaotique mais plein de belles rencontres et de bon moment en famille.  Je suis un peu déçue de ne pas avoir pu voir Disney Dream correctement mais c’est pas grave, on reviendra cet été… en plus, on aura moins froid !

26 janvier 2014

Vendredi 24 janvier 2014 : La Reine des Neiges.

Il faut savoir qu’étant enfant, je n’aimais pas Disney, du moins, ça ne m’intéressait pas… J’avais bien Blanche-Neige et les huit nains (j’avais deux profs) en plastique en décoration au dessus de mes fenêtres mais mon truc à moi c’était Dorothée,  Candy et Chantal Goya….

J’ai commencé a aimer Disney un certain 14 septembre, en  1992, quand on m’a offert, pour mes 16 ans, une journée dans un parc d’attraction  parisien qui venait d’ouvrir… la grande aventure !!!

C’est là que la magie a opéré pour la première fois…

Depuis, je les connais tous par cœur.  Il a fallu m’offrir tous les trucs de fille en vidéo (vous savez, le truc archaïque  avec des bandes magnétiques qui fallait rebobiner avant de les ramener au vidéo club…sous peine d’amende). 

Puis en 2008, j’ai eu un garçon… ce qui fait de moi une incollable sur le monde de Flash Mc Queen ou de Buzz l’Eclair…

Depuis que Nolan a 2 ans, j’essaie d’aller une ou deux fois par an au pays de Mickey (l’affreuse souris  qui vous vend du rêve contre beaucoup, beaucoup d’euros… comme dirait un rabat-joie que je connais).

Bref, Disney, je connais, j’en ai fait le tour et j’en redemande encore.

C’est donc logique que j’aille voir la Reine de Neige …  ben j’ai pas été déçue mes amis… Ce film a là a tous les ingrédients qu’il faut…. Deux princesses pour le prix d’une :  une jolie blonde et une brunette qui aime bien mettre les pieds dans le plat … de l’amour, de l’amitié, un adorable petit bonhomme de neige  qui adore les câlins  et un happy end bien entendu. Que demandez de plus…   

Certains pourraient dire que c’est cucul… Ben oui, c’est cucul mais c’est ça que j’aime. Si j’avais envie de voir du glauque, de la violence et du sexe,  je me serais repassé les trois premières saisons de « Game of thrones » (que j’adore soit dit entre nous).

On est quand même loin de Blanche Neige la nunuche ( à notre époque tout le monde sait qu’il ne faut pas manger les pommes que vous tendent des inconnues), de Cendrillon la maso (si elle n’aimait pas ça, elle aurait foutu deux claques à ses belles sœurs, elle aurait trouvé un ptit boulot  et elle se serait pris un appart), d’Aurore la pétasse (oui,  j’ai toujours trouvé que la Belle au Bois Dormant et une pétasse).

Mention spéciale à Dany Boon qui offre une voix française géniale à Olaf, le bonhomme de neige, qui, chante même franchement bien.

J’aime aussi beaucoup la musique…  depuis vendredi soir, Nolan et moi n’arrêtons pas de chanter «libérée, délivréeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee » …  « L’amour est en cadeau oh oh oh … »…  et j’en ai pas encore marre.

Pour conclure… mon Disney préféré est toujours la Belle et la Bête mais la Reine des Neiges n’est pas loin  de le détrôner (question de longueur et de couleur de cheveux  des personnages masculins … )

 

 

 

 

20 janvier 2014

Dimanche 19 janvier 2014 : Exposition "Vu à la radio" à Tour et Taxis, Bruxelles

Le 28 mars 1914, la première émission radiophonique européenne est diffusée … Il s’agit d’un concert émis depuis le Parc Royal de Laeken.   Programme que quelques centaines de personnes seulement avaient pu capter.  La radio belge a 100 ans.   C’est à l’ occasion  de cet anniversaire que l’exposition « vu a la radio » a été créée. 

Nous en avions entendu parler à la radio (justement) et nous étions impatients de la découvrir…

Située à Tour et Taxis, il  nous aurait fallu  une petite  heure pour l’atteindre depuis Charleroi mais le GPS nous fait passer par l’abattoir d’Anderlecht et la chaussée de Mons,  blindée de monde, même un dimanche après-midi, notre trajet aura finalement duré presque 2 heures.

Bien qu’il y aient des travaux sur le parking, nous pouvons nous garer facilement près de l’entrée, il n’y a pas beaucoup de monde (parking payant : 4,50 € ).

Passé le guichet, nous sommes accueillis par un énorme mur représentant  les logos de toutes les radios Belgique, locales ou nationales… leur nombre est impressionnant !!!   (cette photo ne représente qu’un échantillon du fameux mur).

 

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Nous pénétrons ensuite dans le « couloir à remonter le son », petite rétrospective de l’histoire de la radio. Dans ce long couloir, nous trouvons au sol les mêmes dalles que dans les studios,  les murs sont décorés de gros haut-parleurs, en trompe-l’œil…   Comme c’est surprenant de réentendre dans ce contexte  de grands évènements tels que le premier journal parlé ou la première émission de NRJ Belgique, le mariage et l’abdication du Roi Albert II …  Nous entendons aussi Edith Piaff chanter « La vie en rose » a capella  ou le générique de « Salut les copains ».

 

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L’exposition se poursuit par un espace didactique consacré aux ondes et au son. L’invention de la radio part de la découverte des ondes électromagnétiques qui aboutit au développement de matériel permettant de communiquer sans fil.    Une installation toute particulière retient notre attention. Grâce aux ondes sonores et visuelles, le mouvement de la corde est modifié, plus il y a de monde, plus il y a de mouvements, plus il y a de bruit,  plus les mouvements de celle-ci sont anarchiques.  Dans cette espace, nous découvrons également les tout premiers postes de radio tel que le poste à galène.

 

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Les premières émissions de radio mêlaient différentes pièces de musique classique à des airs chantés puis les programmes accueillent bientôt des causeries et des soirées littéraires. Viennent ensuite les premiers reportages.  D’abord sportifs, puis institutionnels (funérailles d’Albert 1er), ils s’ouvrent sur  le « reportage industriel », l’homme au travail. Ce sont ces émissions que nous pouvons entendre ensuite grâce à des écouteurs disposés entre les différents panneaux didactiques. Il est par exemple amusant de découvrir comment se faisait le bruitage des feuilletons radiophoniques  des années 50-60.  La « réclame » est également évoquée.  La publicité était en principe interdite mais les présentateurs glissaient quelques messages publicitaires dans leurs émissions. 

 

 

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 Aux heures les plus sombres de notre histoire, la radio est à la fois un outil  de propagande pour les régimes totalitaires et de  résistance à l’oppression. Alors que les nazis créent un poste de radios ne diffusant que des émissions approuvées par Hitler, la BBC ouvre  ses ondes aux émissions radios de tous les pays du monde.  C’est ainsi que des émissions comme « Les français parlent aux français » ou « l’appel du 18 juin » on put être diffusées.

 

 

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 L’exposition est construite autour d’un vrai studio duquel sont diffusées différentes émissions de radio, malheureusement, uniquement en semaine…

 

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Avec le retour de la paix, la radio cherche à divertir le public qui en a bien besoin.  Elle sort des studios et enregistre de nombreuses émissions en public.  Les jeux y occupent une place importante.   Des émissions que les auditeurs écoutent bien souvent en famille, réunis autour d’un meuble radio.  L’exposition reproduit ainsi différents intérieurs, nous montrant la place que la radio occupait dans la vie de tous les jours 

 

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Les radios piratent diffusent leurs émissions depuis un bateau, dans les eaux internationales.

En juillet 1976, le monopole de la RAI est supprimé par décision de la Cour Constitutionnelle.  Si le monopole du service public est maintenu en Belgique, les passionnés ont vite fait de comprendre qu’il est facile de se rendre en Italie pour y acheter des émetteurs, ils y sont à présent en vente libre. Un studio des premières radios libre est reproduit, grandeur nature.

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Dans les années 80, la radio explose dans le paysage audio-visuel.  Elle s’est rapprochée de ses auditeurs. Elle permet à chacun de trouver sa station, son émission

Le couloir des « enfants de la radio » nous permet de réentendre les émissions , les jingles ou les publicités  cultes des années 80-90 c’est ainsi que nous réécoutons le courrier du cœur,  les routiers sont sympa et cerise sur le gâteau « Lovin Fun »,  l’émission n°1 de mon adolescence.

L’avant-dernière salle concerne les différents métiers de la radio qui fait quoi et comment ? J’avoue que je me suis beaucoup moins intéressée à cette partie, beaucoup plus technique et qui n’était donc pas accessible à Nolan.

La fin du parcours qu’on nous annonce « surprenante » est en fait  une œuvre musicale composée d’émissions diverses et variées et présentée dans une espèce de discothèque.  Je n’ai pas du tout été réceptive à cet art  mais au moins cette dernière "attraction" a permis à Nolan de se défouler après avoir été très sage et concentré durant les 2 heures qu’aura  duré cette visite

Pour terminer, nous avons un aperçu de ce que sera la radio du futur qui sera telle que nous la connaissons aujourd’hui avec de nombreux « plus ».  Elle sera diffusée en numérique depuis différentes plateformes.  La radio de demain sera non seulement sonore mais également visuelle, interactive et sociale.   Quelques postes de radio du futur nous sont présentés.  Ils ressemblent à de très vieilles radios mais sont équipées des systèmes les plus récents.

 

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La sortie nous réserve une dernière surprise : l’une des machines qui servait au tirage du lotto , diffusé en radio.

 

 

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Pour conclure, je dirais que c’est une chouette petite exposition pour un dimanche après- midi en hiver.  Il peut toutefois être intéressant de s’y rendre en semaine afin d’assister à une véritable émission. Les amateurs de radio y trouveront leur compte. On y apprend beaucoup de choses sur l’histoire de la radio et nous retrouvons avec pas mal d’émotion les émissions qui ont fait notre enfance, notre adolescence.  Le prix est tout à fait correct (10 € adulte – 8 € à partir de 6 ans) vu la longueur de l’exposition.   Bien qu’elle ne soit pas destinée aux enfants,  les plus jeunes peuvent s’y amuser en écoutant les émissions d’archives diffusées dans les nombreux écouteurs disposés tout le long du parcours.   Ils peuvent également apprendre beaucoup de choses si vous avez le temps/l’envie de leur expliquer ce qui se déroule sous leurs yeux.

 

 

 

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Virgy, Patrick et Nolan se promènent
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