6 mai 2014 : prisoners
J’avoue sans honte, j’adore Hugh Jackman.. . C’est même mon acteur préféré. Depuis que je l’ai vu dans « les Misérables »il a détrôné Mel Gibson (Quand j’aurai visiter le Québec, faudra que je pense à aller faire un tour en Australie). Ce rôle tout en douceur et sa superbe de voix ont fini par achever le travail que cette grande brute de Wolverine avait déjà commencé. Vous comprenez, moi, les grands et beaux costauds torturés au cœur tendre, ça me fait littéralement fondre… Que dire de sa prestation à l’ouverture des oscars en 2009 dans son élégant smoking… Mouah… C’est clair, j’ai perdu toute objectivité vis-à-vis de cet homme au corps de dieu hyper sexy ce grand acteur.
Alors, il fallait que je vois « prisoners » qu’on a annoncé comme un des meilleurs films de 2013. Chaque fois que j’ai voulu aller le voir au cinéma, j’ai eu un empêchement. Puis, quand il est sorti en DVD, je l’avais un peu perdu de vue (honte sur moi). Alors hier soir que j’avais enfin une soirée devant moi, j’ai réquisitionné télévision et lecteur Belgacom… On le regarde ce film !!! Tant pis si Patrick n’a pas envie de le voir (il a qu’à jouer à Candy Crush au lieu de râler comme un vieux jaloux).
Je m’attendais un peu à une version américaine de « Contre-enquête » ou à un 250 éme film sur un enlèvement de petite fille qu’on retrouve morte et violée et où les parents décident de se faire vengeance eux-mêmes parce que vraiment, la vie elle est moche et qu’on ne peut compter que sur soi dans ce monde de brutes. En plus, je suis assez mal à l’aise avec les films où les enfants sont malmenés surtout depuis que j’ai Nolan .
Donc, en dehors de la présence de Jackman, j’avais des appréhensions voire même des à priori en commençant à regarder ce film… qui me met d’emblée mal à l’aise en s’ouvrant sur une prière et une scène de chasse (ou comment être un bon chrétien tout en assassinant une créature de Dieu ? ).
Finalement, cette scène d’ouverture pose la question qui traverse le film d’un bout à l’autre. Il casse la gueule de la morale bien pensante américaine … Qu’est-ce qu’on a le droit de faire et de ne pas faire ? Qu’est-ce qui est bien ? Qu’est-ce qui ne l’est pas ? Jusqu’où peut-il aller ? Que faut-il penser de ce père de famille qui pète littéralement un câble dans le seul et unique but de retrouver son enfant? Ne comptez pas sur le réalisateur pour vous donner l’absolution… nous, vous ne saurez jamais si c’est bien ou mal et si on la droit de lui pardonner… A vous de vous faire votre propre opinion comme des grands … Moi, j’avoue qu’en tant que mère, je me mets très facilement à sa place. Je suis une mère louve et je me sens capable du pire, comme du meilleur pour protéger mon bébé…
Que dire de la construction de ce film ? des éléments qui se mettent en place petit à petit, qui ne semblent avoir aucun lien entre eux et qui s’emboitent les uns dans les autres quand vous comprenez enfin… J’aurais bien aimé que quel qu’un me filme au moment où je suis tombée de mon divan, où j’ai compris et où je me suis dit « Aaaah non, c’est pas vrai c’est … qui a… parce que… ». Si vous, vous trouvez la solution avant la fin , c’est parce que vous aviez déjà vu le film avant en douce… impossible de se douter de quoi que ce soit avant qu’on vous mette clairement les points sur les Y.
Attention, parfois, c’est horrible, c’est triste, c’est glauque, c’est même très glauque (me rappelant parfois Seven) mais c’est un film que je vous recommande, que vous fantasmiez sur Hugh Jackman et jack Gyllenhaal ou pas